Le vote de la loi du 17 janvier 1975 est le fruit des luttes acharnées menées par des militant·es féministes. À une époque où l’avortement était criminalisé, ces pionnier.es ont osé défier les lois pour revendiquer un droit fondamental : celui de disposer librement de son corps. Leur courage, leur détermination et leur solidarité ont transformé une revendication en une réalité légale, offrant à des générations de femmes la possibilité de faire leurs propres choix en matière de reproduction. Célébrer cet anniversaire, c’est honorer leur combat et rappeler que ce droit, conquis de haute lutte, n’est pas encore une réalité pour toustes.

Si nous célébrons cet anniversaire avec fierté, il ne doit pas occulter les nombreux défis encore présents. 

Ainsi, en 2024, 1 femme sur 3 signale avoir rencontré des obstacles pour avorter. Le droit à l’IVG, est la cible d’attaques en France et ailleurs, des mouvements conservateurs et anti choix

Face à ces constats, le Planning familial choisit l’action. Il a élaboré un plan d’amélioration de l’accès à l’avortement, proposant 10 mesures concrètes, issues du terrain,  pour : 

  • simplifier le parcours d'IVG des personnes concernées
  • garantir une information fiable
  • assurer une offre accessible sur l’ensemble du territoire

Le Planning familial reste en première ligne : mobilisé, vigilant et engagé pour défendre le droit à l’avortement, aujourd’hui et demain.

Le plan d'amélioration de l'IVG du planning familial

Le présent plan d'amélioration de l'accès à l'avortement vise à renforcer l'accès à l'IVG en garantissant une information fiable et pertinente, un parcours simplifié, et une couverture équitable sur l'ensemble du territoire.

Ce plan répond aux obstacles mis en lumière par les résultats du premier baromètre sur l’accès à l’avortement mené par le Planning familial avec l'IFOP.

89 % des personnes interrogées ont relevé des freins persistants à l’accès à l’avortement :

• un manque de structures et des délais d’attente trop longs : plus de la moitié des femmes ont dû attendre plus de 7 jours pour avoir un rendez-vous, au lieu des 5 jours recommandés par l’OMS

• la stigmatisation de l’IVG, très présente, alimente le tabou sur l’avortement : 1 femme sur 3 a ressenti des pressions lors de l’avortement (de la part de mouvements anti-choix, des professionnel·les de santé ou de leur entourage)

Les 10 recommandations formulées dans ce plan sont aussi le fruit de l'expertise de terrain des associations départementales, qui œuvre au quotidien, sur tout le territoire, pour accompagner les personnes dans leurs démarches d'IVG.

Ainsi, ce plan d'action constitue une réponse concrète aux défis soulevés par le baromètre et repose sur des solutions pratiques, adaptées aux besoins des personnes concernées.

Trois axes principaux structurent ce plan :

  • informer efficacement les personnes souhaitant avorter
  • améliorer et simplifier leur parcours
  • assurer une offre diversifiée, accessible et répartie de manière homogène sur le territoire

 

👉 Découvrir le plan d'amélioration

 

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