Ce 8 mars 2024, nous allons fêter l'inscription de l'avortement dans la constitution. Mais le combat pour l'accès simple et de bonne qualité à l'avortement se poursuit.
Par ailleurs, nous avons appris avec stupeur la baisse du budget dédié à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles de 7 millions d'euros, la menace de couper les subventions des associations féministes, qui continuent jour après jour à mener des missions d’intérêt général, les annonces du président de la République qui souhaite "un réarmement démographique", passant par un contrôle des corps et des utérus à des fins nataliste, et sommes en colère face au refus de la France d'inscrire la définition du viol comme absence de consentement. Aussi nous refusons l’instrumentalisation de ce 8 mars par un gouvernement qui s’est servi de la cause des femmes à des fins électoralistes.
Pour porter l'ensemble de ces revendications, nous appelons à une grève féministe et à une forte mobilisation collective dans toutes les villes de France, en Europe et dans le monde à l’occasion du 8 mars 2024. Collectivement, nous serons dans les rues avec les associations féministes et nos allié.e.s.
Retouvez notre communiqué de presse en pièce jointe ci-dessous.