La prochaine réforme sur les retraites empêchera les personnes victimes de discrimination au travail, dont des centaines de milliers de femmes et personnes LGBTQIA+, d’accéder à la retraite à taux plein, et les obligera à travailler jusqu’à un âge très avancé.
Ainsi, les femmes en 2022 représentent :
- 70% des travailleurs. euses pauvres
- 83% des personnes à temps partiels
- 62% des emplois non qualifiés
Ce sont aussi les femmes qui cumulent travail salarié et travail domestique, la charge des soins et de l’aide aux plus jeunes comme aux plus âgé.e.s parce que les structures et l’organisation nécessaires au partage du travail domestique et de soin ne sont pas mises en place.
Ce sont toutes les personnes discriminées qui subissent de l’emploi précaire, des carrières hachées, parfois limitées par des problèmes de santé, les violences subies au travail, ou le plafond de verre, rendant difficile l’accès à une retraite digne.
La seule réforme qui vaille est celle de l’égalité salariale qui rapporterait 14 milliards de cotisations retraites supplémentaires !
En 2022, en France, les femmes touchaient 15,8% de moins que les hommes : travail égal /salaire égal !
Si on laisse faire le gouvernement au rythme où l’on va, il faudra attendre 132 ans pour combler ces inégalités : il y a urgence !
C’est pourquoi, nous appelons toutes les personnes discriminées, en particulier les femmes et les personnes LGBTQIA+, à être en première ligne de la mobilisation contre ce projet de réforme. Nous exigeons l'application immédiate de la Loi sur l'égalité salariale non seulement sur les salaires mais également sur les pensions de retraite.