Parmi ces principes, mentionnons:
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Le droit pour tous les enfants à avoir accès à la santé, à l’éducation et à être protégé.e.s contre toutes les formes de violence.
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L’importance de l’éducation à la sexualité comme maillon incontournable pour aider chaque enfant à s’épanouir, à s’autonomiser, à faire des choix éclairés dans le respect de soi et d’autrui.
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La nécessité de travailler avec les jeunes, à partir de leur parole et de leur implication, dans un contexte européen pollué par des campagnes de désinformation sur la sexualité, orchestrées par des groupements anti-choix qui veulent empêcher une information objective et non jugeante sur ces thèmes.
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Le besoin d’une approche globale de la sexualité, qui renforce le pouvoir d’agir des jeunes et lutte contre les stéréotypes et discriminations liées au sexe, à l’identité de genre ou à l’orientation sexuelle
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Le développement du soutien aux parents dans le champ de l’éducation à la sexualité*.
Le rapport du Conseil National du Sida nous alertait déjà sur l’augmentation des IST chez les jeunes, le rapport du Haut Conseil à l’égalité Femmes Hommes, mettait en avant que tous les jeunes ne bénéficiaient pas de séances à l’éducation à la sexualié, contrairement à ce qui est préconisé par la loi de 2001. Le rapport du Défenseur des Droits confirme qu’il est urgent d’agir au quotidien: les jeunes et les parents posent des questions et attendent des réponses !
Depuis près de 50 ans, le Planning Familial répond aux questions des élèves sur leur sexualité, la connaissance de leur corps (encore trop peu abordée en cours de SVT), les violences à l’école ou en dehors, les comportements sexistes auxquels ils.elles peuvent être confronté.es, les questions sur la pornographie…Il se joint au Défenseur des droits pour que la législation soit appliquée et les jeunes puissent s’épanouir et prendre en charge leur santé sexuelle.